Une aventure en cinq étapes, où chaque jour se gagne moins à la force du mollet qu’à celle de la curiosité et du plaisir. Variété des paysages, beauté et dignité des sites, générosité des rencontres… En marchant sur le Chemin d’Amadour, on oublie l’agenda et on se laisse guider par l’odeur des sous-bois chauffés au soleil, le clapotis d’une fontaine ou la promesse d’une assiette locale au prochain village. Et puis c’est tellement bon de vivre ça à deux.
Des chemins tranquilles, des paysages changeants, un parcours balisé sans stress — mais pas sans surprise… On écoute, on respire, on s’entend mieux penser, ou rêver. On avance, et finalement ce sont les choses qui viennent à nous !
Un avant-goût de ce qui vous attend pendant ces 5 jours
Il y a des vacances qu’on planifie au millimètre… et d’autres qu’on vit pas à pas. Le Chemin d’Amadour, entre Bordeaux et Duras, c’est ça : une parenthèse que l’on agrandit à chaque pas.
Un matin, vous traversez des vignes encore mouillées de rosée ; un midi, vous déjeunez sous les arcades d’une bastide effervescente de son marché hebdomadaire ; l’après-midi commence par une sieste à l’ombre et se poursuit par une halte improvisée chez un vigneron ou une artisane d’art, pour se terminer par une discussion à cœur ouvert, tout en rejoignant une halte accueillante pour la nuit.
De Bordeaux à Duras sur le Chemin d’Amadour
Détail du programme
Il y a des vacances qu’on planifie au millimètre… et d’autres qu’on vit pas à pas. Le Chemin d’Amadour, entre Bordeaux et Duras, c’est ça : une parenthèse que l'on agrandit à chaque pas.
Un matin, vous traversez des vignes encore mouillées de rosée ; un midi, vous déjeunez sous les arcades d’une bastide effervescente de son marché hebdomadaire ; l’après-midi commence par une sieste à l’ombre et se poursuit par une halte improvisée chez un vigneron ou une artisane d’art, pour se terminer par une discussion à cœur ouvert, tout en rejoignant une halte accueillante pour la nuit.
Jour 1 – Bordeaux > Créon (31 km)
Départ depuis la crypte de la basilique Saint-Seurin, visitée par les pèlerins depuis l’époque romane. On quitte Bordeaux par une coulée verte inattendue, et le bitume laisse vite place aux feuillages. Sur l’ancienne voie ferrée, la marche devient fluide. Quelques pauses (un lavoir, un arbre atypique, un sandwich sur un muret) et vous voilà déjà à Créon, bastide tranquille qui sait très bien s’animer !
©Enfants qui passent la tete a l’exterieur du petit train qui mene vers l’airial de l’ecomusee de Marqueze
©Pastis landais
Jour 2 – Créon > Rauzan (25,5 km)
©Observation_des_oiseaux_Lac_d_Arjuzanx
On entre au cœur de l’Entre-deux-Mers, fameuse région viticole du Bordelais, parsemée de bastides et d’abbayes. À La Sauve-Majeure, dans cette “grande forêt”, l’abbaye romane dresse toujours ses vestiges avec ferveur vers le ciel. On continue entre vignes, sentiers caillouteux et petits hameaux discrets. À Rauzan, on grimpe à la tour du château, puis on s’aventure sous terre : la grotte Célestine murmure d’autres histoires.
©descente du courant d’huchet promenade en galupe avec les bateliers du courant
Jour 3 – Rauzan > Sauveterre-de-Guyenne (19 km)
Des sentiers bordés de prunelliers, des champs façon patchwork où quelques vaches flegmatiques réveillent nos zygomatiques… On passe par Blasimon, avec son abbaye qui s’offre une pause au bord de l’eau. Pourquoi ne pas faire de même à la base de loisirs ? Se détendre les gambettes avant de repartir en direction de Sauveterre-de-Guyenne – bastide typique et joyeuse, avec sa place centrale propice à l’apéro.
Jour 4 – Sauveterre > Monségur (29 km)
©Une famille observe des avions au Musee de l’Hydraviation a Biscarrosse
La richesse des paysages et des sites traversés fait oublier que cette étape est la plus longue : points de vue photogéniques, plus petit (et ravissant !) village de France, vallons couronnés par les vestiges de châteaux. On se raconte des histoires ou se laisse conter celles des guides. Monségur, la seule bastide perchée de Gironde, arrive comme une récompense. Une balade à cheval ou une table romantique propice aux confidences pour cette dernière soirée ?
Jour 5 – Monségur > Duras (22 km)
On ralentirait presque pour savourer plus longtemps encore ce temps à part, précieux à la fois pour soi et avec son amoureuse ou son amoureux. Une dernière abbaye en Entre-deux-Mers (Saint-Ferme) puis on passe dans la vallée du Dropt et le Pays de Duras. Le château surgit au bout d’un chemin, posé au-dessus des vignes. Une visite s’impose – ou plusieurs, avec aussi la Maison des vins, le musée Marguerite Duras, les ateliers d’artisans… Et puis, il faudra bien repartir. Ou pas ?
À choisir en consultant le site du Chemin d’Amadour
Des chambres d’hôtes, gîtes collectifs ou privatifs et petits hôtels jalonnent le parcours, avec des prestations adaptées aux randonneurs : accueil chaleureux, possibilité de pique-nique, séchage des équipements et conseils sur l’itinéraire du lendemain. Pensez en tout cas à réserver un amont pour être sûr de dormir à l’abri !
Consultez les pages dédiées à chaque étape (Étape 7 Bordeaux-Créon | Chemin d’Amadour et suivantes) pour repérer votre nid d’un soir.
Nos conseils pour apprécier pleinement ce séjour
- Emportez un sac léger, mais confortable. Possibilité de faire appel à un prestataire pour transport vos sacs.
- Pensez à des chaussures déjà rodées.
- Le balisage est très bien fait, mais une trace GPX vous rassurera.
quand venir ?
Juin ou septembre sont idéals : météo douce et peu de monde.
Comment rejoindre bordeaux ?
Accès à Bordeaux en TGV ou TER, Gare Saint-Jean.
Le retour depuis Duras peut se faire via Marmande (navette ou taxi local).
Activités du séjour
En plus des sites et villages cités dans la présentation du séjour, nous vous listons ci-dessous quelques incontournables. À compléter selon vos envies d’activités annexes, vos centres d’intérêts et les conseils avisés que vos rencontres vous partageront.