L’appel des sommets

La Route des Cols de Nouvelle-Aquitaine à vélo

Prêt à troquer le plat du quotidien pour des lacets qui font chanter les mollets ? La Route des Cols, dans sa partie néo-aquitaine, relie Hendaye au col d’Aubisque sur environ 234 km et 12 cols à gravir.
C’est une traversée à vélo qui sent l’océan au départ, puis le foin des estives, la pierre chaude des routes d’altitude et le souffle pur des vallées béarnaises. Un road-trip sportif et sensitif, sur les traces des géants du Tour de France… avec votre propre légende à écrire.

Du sel aux premières pentes

Hendaye – Pays basque, l’échauffement grandeur nature

Au départ d’Hendaye, l’Atlantique on donne un dernier clin d’œil avant que la route ne commence à grimper.

Les premiers cols du Pays basque font figure d’échauffement… mais qu’on ne s’y trompe pas : ici, même les “petites” montées ont du caractère. Entre routes verdoyantes, villages aux volets rouges et crêtes qui roulent à l’infini, on entre doucement dans l’ambiance pyrénéenne.
Le vélo devient un fil conducteur : un coup de pédale, une vue sur l’océan qui s’éloigne et déjà ce plaisir simple de sentir le relief prendre le pouvoir.

©Cyclotouristes sur la Route des Cols à Iraty / Ziclo / ADT64

©Cyclotouristes sur la Route des Cols, Col Bagargui / Ziclo / ADT64

Là où la montagne devient terrain de jeu

Vallées du Barétous, d’Aspe et d’Ossau : l’ivresse du grand air

La Route des Cols à vélo nous entraîne ensuite dans le cœur battant du Béarn, à travers les vallées de Barétous, Aspe et Ossau.
Chaque vallée a son humeur : l’une intime et pastorale, l’autre plus sauvage, l’autre encore majestueuse avec ses parois qui coupent le ciel. On traverse les estives en liberté, les torrents qui refroidissent l’air, les forêts où l’ombre fait du bien aux cuisses.

Côté patrimoine, les bourgs et bastides du piémont apportent une respiration gourmande et chaleureuse. Et nous, on alterne effort, contemplation… et ce petit dialogue intérieur bien connu des cyclistes : “Pourquoi je fais ça ? / Ah oui, pour ça.”

Cols mythiques, souvenirs indélébiles

Pierre-Saint-Martin, Marie Blanque, Soulor, Aubisque : le panthéon du cycliste

Place aux stars. Sur cette portion on enchaine des cols devenus légendes : La Pierre-Saint-Martin, Marie Blanque, Soulor et l’incontournable Aubisque en bouquet final.

Les pentes se font sérieuses, parfois piquantes, mais jamais gratuites : à chaque virage, un panorama nous attrape. Vaches tranquilles en estive, falaises découpées, sommets en ligne de crête… On grimpe pour la beauté, autant que pour le défi.

Et quand on passe le panneau du col, il y a ce moment unique : le souffle court, les jambes qui brûlent et l’immense fierté de voir le monde s’ouvrir sous nos roues.

©Cyclotouriste sur la Route des Cols, Col d’Aubisque / Ziclo / ADT64

©Cyclotouristes sur la Route des Cols, Col de Marie Blanque / Ziclo / ADT64

Des Panoramas qui coupent le souffle… et des haltes qui le rendent

Pause plaisir sur la Route des Cols

Entre deux ascensions, la Route des Cols sait aussi chouchouter les cyclistes. Faites un stop au Pont d’Espagne d’Ossau ou sur un belvédère de la vallée d’Aspe : vous y gagnez des vues XXL et une excuse officielle pour souffler sans culpabilité.

À voir : villages béarnais aux toits d’ardoise, gaves turquoises, estives où les vaches vous regardent passer comme si vous étiez au Tour.

À goûter : une tranche d’Ossau-Iraty, du miel de montagne et une petite tourte des Pyrénées — parce que, soyons honnêtes, ces calories là “servent la performance”. Et puis ça fait partie du paysage, non ?

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